Silence et complicité de la communauté internationale sur la situation au Togo

Alors que plusieurs états subissent la foudre internationale médiatique et politique, le Togo reste l'un des pays champion au monde dans la corruption et le non respect du droit humain bafoué quotidiennement depuis l'assassinat du premier président Sylvanus Olympio, le 13 janvier 1963 avec le soutien et la bienveillance de certains pays.

20 mars 1962 visite du président togolais S. Olympio au président américain John F. Kennedy (Photo)

Manifestion des togolais à Lomé en 2017 réclamant le départ du président Gnassingbé (Photo)

Comment le simple contribuable occidental peut il accepter de faire des sacrifices quotidien à travers taxes et impôts pour payer un état voyou et corrompu ?

La Cour des comptes du Togo dans son rapport d'audit du fond de riposte et de solidarité Covid 19 pour la période 2020 met en lumière la mauvaise gestion des fonds financier reçu de l'union européenne, de la Banque mondiale et du FMI pour un montant total de 173 milliards de francs CFA, cependant la cour des comptes constate que 108,2 milliards de francs CFA ont été dépensés sur 173 milliards et que ces dépenses n'ont pas été pour soigner les personnes atteinte du Covid 19 mais fut dépensé dans divers domaines.

1. Achat sans aucun bon de commande de 31 000 tonnes de riz à 13 000 euros par le ministère du commerce

2. Confection de logo à 15 millions de FCFA

3. Transfert d'argent destinés à soutenir les plus pauvres mais qui fut au profit de personnes non nécessiteuse

4. Rénovation du parking du ministère de la communication

Les fonds utilisé d'un montant de 108,2 milliards de francs CFA n'ont pas servi à lutter contre la pandémie

Face à ces dénonciations d'institutions publique et privée sur la situation au Togo, comment ces personnalités politique, monarque et institutions financière peuvent ils accepter et tolérer une tel situation non seulement par respect à leur population à cause des fonds financier donné grâce à leur impôts et un devoir d'humanité face à l'injustice quotidienne au Togo. Les États Unis de Biden ne peuvent pas affirmer ne pas connaître la dictature de la famille Gnassingbé depuis 1963.

Sebadelha Julie/Abaca press/Reuters (Photo)

Togolese President Gnassingbe at the Elysee Palace in 2019 with his counterpart E. Macron and his wife B. Macron

Le monarque du Royaume Uni Charles III et le président togolais Gnassingbé à Buckingham le 20 octobre 2022