Mémoires 1

C'est un événement exceptionnel car pour la première fois, jeune adolescent, j'étais présent au discours du président avec plusieurs personnes. La grande salle était pleine à craquer, puis à la fin de son allocation, j'entendis les gens en joie et applaudir. Je ne comprenais pas jusqu'à ce qu'on me dit que le président avait fait le nécessaire et donner les instructions pour tous ceux qui avaient voyagé pour le rencontrer. Puis il quitta la salle et notre délégation de Marseille devait reprendre le chemin du retour mais les gens ne voulaient pas partir les mains vides sans le cadeau promis par le chef de l'état. Pendant de longues heures, les gens discutaient parfois osaient le ton vers les responsables politique. Soudain ces personnes se sont enfermés dans une salle quand ils n'arrivaient pas à faire partir les gens. Puis dans un brouhaha, un groupe de personnes ont dit qu'ils ne partiront pas tant qu'ils n'auront pas reçu leur dû et s'avança vers la porte où ce sont enfermés les responsables politiques. La porte était grande et énorme mais une masse d'individus se sont collé à la porte, puis j'entendis "Djo Gbé" plusieurs fois en même temps que la porte s'agitait. Puis la porte fut arraché, soulevé au dessus des têtes des individus qui l'a déplaçait par les mains. Les responsables politiques retranchés dans la petite salle étaient ébahi de voir la foule pénétrer et ils se resignerent à donner à chacun l'argent. Une histoire et une scène surréaliste qu'un jeune adolescent ne peut pas oublier, voir le chef de l'état et la colère de la foule (peuple) animé par le terme Djo Gbé. Première fois que j'entendis ce mot qui a plein de sens.

APB